HKonnection

Bien le bonjour tout le monde,

Comme vous avez pu le remarquer, mon blog n'est pas mis à jour très régulièrement.

Cela va changer!

Je n'ai pas d'excuses mais j'ai plein de choses à vous raconter: un voyage au Vietnam, une compétition chinoise de Water-polo, la période de Noël à Hong-Kong...sans parler de la fin du voyage en Chine continentale... Bref, ce n'est pas matière qui manque et j'ai pris de bonnes résolutions.

Votre humble serviteur.

Timothée D.

Nous partons donc le 30 septembre direction Pékin. Dans l'expédition: Sini (Finlandaise), Markus(Allemand), Thibaut(Français) et moi-même.

Notre avion part de Shenzhen, la ville la plus proche de Hong-Kong mais en Chine continentale, car les vols domestiques (internes Chine continentale) sont incomparablement moins chers. Nous prenons donc l'équivalent du RER (appelé MTR) jusquà Shenzhen et traversons la frontière. Et là, première (més)aventure: dès là sortie de l'aéroport un policier nous demande si nous voulons un taxi pour l'aéroport. Se fiant à l'uniforme nous répondons par l'affirmative. Il nous recommande alors de suivre un homme, sensé être chauffeur de taxi qui nous fait comprendre de le suivre juqu'à son taxi. Méfiant, après cinq pas je l'arrête pour lui demander le prix. Je ne connaissais pas le prix de la course jusqu'à l'aéroport mais je savais que ça ne pouvait pas être plus de 200Y(divisez par 10 pour avoir le prix en euros). Il nous annonce 500Y! Après quelques minutes de discussion nous obtenons 200 Y et s'étant engagés, nous acceptons. Il nous emmène alors au taxi stop, auquel nous aurions dû aller directement, hèle un taxi, nous fait monter dedans et nous demande lui payer maintenant les 200Y. Confirmant mes craintes, je comprends que nous sommes en train de nous faire avoir et j'annonce que je ne paierai les 200Y qu'une fois à l'aéroport. S'en suit alors une conversation musclée où il essaye en même de nous réclamer l'argent et, je suppose, de convaincre la chauffeuse de taxi de lui donner maintenant une part des 200Y qu'elle va toucher à la fin puisque nous nous y sommes engagés. Le pic de la discussion arrive quand le type voyant qu'il rencontre des difficultés pour parvenir à ses fins essaye de prendre les bagages dans le coffre pour nous faire changer de taxi tandis que j'essaye de faire comprendre au chauffeur (qui était une femme) de partir et de le laisser en plan. Finalement, après s'être laissée convaincre que nous allions bien payer 200Y à la fin, le chauffeur donne 50Y au « rabatteur » et démarre. Nous arrivons à l'aéroport et payons, comme prévu les 200Y.

Les conclusions à tirer de cette histoire sont les suivantes: en Chine ne jamais suivre quelqu'un qui vient vous voir pour un taxi même si un policier vous le recommande, il y un compteur dans le taxi donc vous n'avez pas besoin de négocier le prix, en l'occurrence si vous avez bien suivi ici le prix réel de la course était forcément de moins de 150Y.

Voilà donc la première anecdote: Bienvenue en Chine!

Aprés un voyage de 3h en avion sans incident, nous arrivons a Beijing (Pékin). Cette fois-ci nous suivons bien la file d'attente officielle pour les taxis. Comme mon (ancien) roomate avait gentiment traduit l'adresse notre hôtel en chinois, le chauffeur n'a aucun mal à comprendre. Eh oui, à Pékin, personne, ou presque, ne parle, ni ne lit l'anglais. Donc il faut toujours prévoir les adresses et toute cette sorte de choses en Mandarin. Après une demi-heure de taxi, nous arrivons à bon port et sommes accueilli par Robert (prononcez « Wroberte »), qui nous montre la chambre.

Après avoir fait connaissance du lieu de résidence,il est déjà 23h mais nous décidons d'aller humer l'air pékinois et de faire frétiller nos papilles des saveurs locales. Et là, quelle n'est pas notre joie de constater que si notre hôtel est dans un Hutong, les quartiers traditionnels pékinois qui tendent à disparaître dans le processus de modernisaton de la ville, il suffit de marcher 200 mètres on trouve une grande rue pleine de vie, de petits magasins et surtout de restaurants...Ayant déjà mangés à Shenzhen, nous ne sommes pas affamés mais décidons tout de même de s'offrir une petite soupe chinoise avec quelques bières de la même provenance, qui ne sont pas aussi mauvaises qu'on pourrait le penser.

Repu, tout le monde va se coucher, excité à l'idée de découvrir cette ville qui semble si différente d'Hong-Kong.